mardi 27 juillet 2010

1er août


A l'approche du premier août je me sens prise d'une suissitude aigüe. Et je parcours inlassablement (euh... mal aux pieds toutefois) monts, montagnes, petits mamelons itou, de la campagne fribourgeoise. C'est ainsi que je me suis aventurée dans la vallée du Motélon, jusqu'aux chalets aux noms islandais (Varvalanna ....), pour accéder à une croix fleur-de-lisée, puis redescendre par un plateau oublié des hommes et repeuplé de rhododendrons... C'est là que se tient cette cabane, qui n'est plus utilisée pour l'alpage.




chalet des merlats, au fond le vanil du van que nous avons foulé de nos meindl ! Bon, bref, des paysages comme ça, ça réveille l'Heidi qui sommeille en moi... et me voilà en train de déguster un sirop de http://www.jardinsdesmonts.ch/ (jetez y un coup d'oeil, seulement pour le découpage (j'addddddooooooore le papier découpé je vous ferais un post là-dessus un de ces jours). Un sirop de nepeta citronnée, je précise, qui est épatante...


Une toile de Giovanni Giacometti, le père de....



tant de bucolisme pour me dire qu'en effeuillant la blogosphère je suis tombée sur un article de Pandora (http://www.misspandora.fr/?s=segantini) qui parlait de Giovanni Segantini. Les toiles représentées m'ont immédiatement fait penser à du Hodler, ou alors au père de Giacometti, qui se prénommait Giovanni, des peintres présent au tournant du XIXe siècle dans les vallées italophones des Grisons (val Bregaglia) .


J'adore ce style de peinture, et un petit tour il y a quelques années dans le Kunstmuseum de Coire m'a définitivement convaincue de la vitalité artistique de la région .

Transcrire la montagne et retraduire ce foisonnement fauve, ces couleurs qui s'entrechoquent, cette lumière particulière..