vendredi 28 février 2014

zalotoy gorad


Se promener dans la ville d’or, où les murs écrus baignent dans la lumière dorée du soir, là où les arbres, mieux que toutes les orfèvreries du monde, cisèlent délicatement leur coulée ambrée au travers des rues……… puis passer un moment dans un endroit agréable, avec des gens sur lesquels on peut compter, puis revenir en marchant sur les quais près des eaux noires, en admirant une église néo-russe, tout en contemplant la lune…


Partout, la lumière diffuse et dorée, dans les rues, sur les arbres, le soir, et même les eaux noires des canaux se teintaient d’or…

Mais le répit est bref.

Et bien tout la luminosité dorée de cet instant a disparu… le soleil n’est plus, dans les rues, je me retrouve presque à berne, noyée sous la pluie et la grisaille. 
L’automne est partout pareil finalement, ses ors déployées contrent une nostalgie latente, celle de la splendeur de l’été, mais les ors passent, les feuilles trépassent et l’on se retrouve face à soi-même, et la mélancolie ne nous quitte plus…


 Voilà pourquoi il est nécessaire que tombe la neige, car chacun a soif de pureté et d’innocence et que le froid immaculé et le silence lavent les âmes les plus tenaces et les rancoeurs les plus inavouées….

ne plus penser, ne plus écrire… Penser que je retrouverai peut-être un jour une telle passion incompréhensible et pour les trois quart réécrites par moi, car en trois rencontres je peux combler beaucoup de vides et de non-dit, je suis douée pour l’interprétation des signes…. Donc ne plus voir de signes nulle part, ne plus attendre quoi que ce soit, et espérer qu’il existe des hommes bons, terriblement ennuyeux et bons, qui sauront prendre soin de moi et de mes angoisses, et où je pourrais rêver entre leurs bras à des statues dorées, des corps sculpturaux et des yeux clairs….