dimanche 14 février 2016

Joy

Mon texte a été publié aujourd'hui dans une revue en ligne:

http://www.lepitre.ch/index.php?a=texte.php&texte=444

mercredi 3 février 2016

Carnet de rêve

J'étais à New York je crois, ou peut-être.
Une rue en pente, des pavés, des façades de molasse, guère new yorkais tout ça. Je devais emménager chez une amie et je transportais des affaires, va et vient.
Je laissais tomber un carton sur le trottoir, bizarrement rempli uniquement de maquillages. Les poudres se mélangeaient et les mascaras une fois ouverts se révélaient être des rouges à lèvres. Les passantes accouraient pour piller mes affaires détruites, s'extasiant devant le mascara rouge à lèvre.
Je gueulais pour la forme, mais tout cela me dégoûtait, les fards dégoulinant sur les trottoirs.

Après je ne me rappelle plus, mais en fait un homme m'a donné un chouette cadeau existentiel, genre une affiche mais je ne me rappelle plus

Bref, j'entrais chez lui. Soudain je l'aimais et j'étais déterminée à vivre avec lui. Mais rien de tangible dans ce sentiment amoureux, juste une certitude. Et tout cela ne se concrétisait pas du tout.

L'homme n'avait rien de spécial, il jouait de la guitare assis sur une chaise. Pas de lit dans sa chambre, mais une batterie. Je gueulais que je ne pouvais pas vivre dans un tel bordel. IL rit et me dit de faire le tour de l'appart. Je vois alors une porte que je n'avais pas remarqué jusqu'à présent. En fait son appartement suivait une courbe, le long d'une vitrine. Il y avait la chambre de représentation, où des mannequins alternaient avec des vélos et des objets de brocante rutilants.
Puis enfin la chambre, qui étaient une ancienne boutique anglo-saxonne. LEs boiseries multicolores typiques se retrouvaient également à l'intérieur, jaune coquille ou bleu délavé, et le chambranle de la porte était constitué de colonnes grecques. Un lit, mais aussi un comptoir. Quelle bizareté d'avoir sa chambre en vitrine. Sur ce je me réveillais.