dimanche 9 mai 2010

femmes pirates

Tout a commencé pour le mal. Des resucées féministes de la vieille école, une québécoise fringuée comme un sac qui souligne que "s'habiller comme un homme c'est déjà la liberté", en fustigeant les "poupées qui veulent faire la belle".
Je ne sais pas si c'est le discours ou la réaction des bobos de cinquante ans autours de moi, chignon grisonnant non teint et étole en soie sur camisole en lin pouffant de rire, qui m'énervaient le plus.
Mais quelques perles de poésie émergeaient : choisir qui va se coucher sur la terre et qui va "embarquer sur lui" (un bon prélude aux histoires pirates).

Bref, je me dis que le temps va être long et m'apprête à m'assoupir, lorsque soudain, la conteuse entre dans le vif du sujet . J'embarque avec elle, savourant la musique des mots et des images ("j'enterrais ma poupée à côté de mon frère" décrit la fillette forcée à prendre l'identité de son frère mort).
Ancienne gare, fribourg: il reste encore quelques contes

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