vendredi 27 août 2010

électricité dans les airs...

tout est lourd et j'attends que l'orage se déclenche, en écoutant une chanson nerveuse d'Arcade fire "we used to wait".
mais si le corps est alangui, l'électricité dans l'air aiguille le cerveau. Cependant tout reste infusé dans ma tête sans prendre une forme précise.
trente ans
j'y pense et puis j'oublie. j'y pense peut-être trop et ça m'a mangé tout un été d'avoir ce poids sans raison qui occupe tout l'esprit. J'ai perdu cette légèreté à force de me convaincre qu'il était désormais temps de la perdre
mais cela revient, tout reflue comme la marée, les idées, linspiration, l'envie d'apprendre des choses nouvelles, de voir des futurs conseillers fédéraux évoquer l'industrie des machines, de scruter une conseillère fédérale cligner des yeux, puis d'ébauche la biographie d'eugène haltiner.
comme quoi, on est parfois plus efficace dans des sujets auxquels on ne connaît rien.
je m'infuse, je diffuse, je suis une idée voleteuse, fureteuse et sans peur.
j'attends pour la pluie pour redevenir logique. l'ai-je été un jour?

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