lundi 8 décembre 2008

de la politesse dans les trains


J'étais assise à côté d'un cas social ferroviaire (CSF) gratiné ce soir. Pour commencer, rappelons quelques règles de savoir-vivre (et oui, une Nadine de Rotschild sommeille en moi, je vous ai dit que j'étais une femme vénale au fond, bref je m'égare : )

Règles de savoir-vivre ferroviaire : ne pas trop perturber ses voisins

Liste de quelques manquements à cette sacro-sainte règle :

1/ les gens qui s'époumonent dans leur natel à raconter leur vie privée....

on est tous d'accord que c'est super super horripilant. IL y a pire

2/ les gens qui s'époumonent dans leur natel à raconter leur vie privée.. qui raccrochent... qui attendent (trois secondes, j'ai compté).... qui appellent une autre de leur connaissance pour leur raconter exactement la même chose.

Le cycle sus-mentionné a duré, le temps d'un Lausanne-Genève, trois fois, et tous les voisins ont gentiment pu révisé leurs notes.

ça donne (en discours direct) :

1/ j'ai fait 3,5 à mon examen de finance
2/ deux de mes collègues ont été virés
3/ tu vois, il me manque le côté académique dans ce boulot
4/ mais je m'accroche, je serre les dents [ndlr : si seulement c'était la machoire...]
5/je suis fâchée avec ma mère, tu vois elle était pas là pour moi cet été
6/ françoise, t'es pas enceinte ? mais tu sais qui est le père ? Sacré Françoise, tu me fais le coup tous les trois mois...


[en fait, ce petit discours rapporté manque considérablement de sa substance. Parce qu'à chaque coup de fil, les faits exposés ci-dessus était largement amplifiés et répétés pour que le correspondant comprenne bien toutes les subtilités du raisonnement....]
Bref, je souhaiterais qu'on légalise le don de cerveau, certaines personnes en auraient bien besoin...

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